Sujet 36Les explications du comportement électoral1 heure
Liban, mai 2013
La participation politique
Question
20 ptsLe comportement électoral s’explique-t-il uniquement par les variables lourdes ?
Doc. 1 Orientation politique déclarée par les individus selon leur position religieuse (en %)
Autoposition échelle politique | Catholiques pratiquants au moins une fois par mois | Catholiques pratiquants irréguliers | Catholiques non pratiquants | Autre religion | Sans religion | Ensemble |
Gauche | 23 | 22 | 31 | 45 | 49 | 36 |
Centre | 18 | 22 | 21 | 18 | 19 | 20 |
Droite | 56 | 51 | 44 | 31 | 28 | 39 |
D’après Cumul des enquêtes TNS Sofres – TriÉlec – 2012.
Doc. 2
L’électeur n’est ni totalement libre, ni totalement déterminé, ni prisonnier des variables sociologiques, ni ballotté au gré de la conjoncture. Son choix est le fruit d’un processus où se mêlent facteurs sociaux et politiques, structurels et conjoncturels, à long terme et à court terme. La socialisation politique ne s’arrête pas avec l’enfance, c’est un phénomène cumulatif. Chaque individu appartient simultanément et successivement à une multitude de groupes aux sous-cultures1 spécifiques. Ces influences diverses et parfois contradictoires forment des sensibilités de droite ou de gauche. Quels que soient l’élection, ses enjeux, l’espace où elle se joue, les candidats en présence, (…) les ouvriers [votent] plus à gauche que les patrons. Mais ces potentialités ne se réalisent que dans le cadre d’un scrutin particulier qui laisse place aux stratégies spécifiques des électeurs. Libre à eux de voter ou de ne pas voter, de participer aux deux tours ou à un seul, d’exprimer un vote ou de déposer dans l’urne un bulletin blanc ou nul, de préférer le candidat A ou le candidat B, d’émettre un vote « pour » ou « contre ».
D’après Les variables lourdes en sociologie électorale, Mayer Nonna et Boy Daniel, Enquête, Débats et controverses, n° 5, Éditions Parenthèses, 1997.
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