Exercice

L’usage de la calculatrice est interdit ainsi que tout document ou formulaire. Un exercice comporte 4 affirmations repérées par les lettres a, b, c, d. Vous devez indiquer pour chacune d’elles si elle est vraie (V) ou fausse (F).

Un exercice est considéré comme traité dès qu’une réponse à une des 4 affirmations est donnée. Toute réponse exacte rapporte un point. Toute réponse inexacte entraîne le retrait d’un point.

L’annulation d’une réponse ou l’abstention n’est pas prise en compte, c’est-à-dire ne rapporte ni ne retire aucun point. Un point est rajouté chaque fois qu’un exercice est traité correctement en entier (lorsque les réponses aux 4 affirmations sont exactes), le concours comporte plusieurs exercices. Vous pouvez y accéder en saisissant « Banque d’épreuves FESIC – Mai 2015 » dans la barre de recherche de ce site. Dans le type d’exercices proposés, une lecture attentive des énoncés est absolument nécessaire, le vocabulaire employé et les questions posées étant très précis.

La drosophile est une petite mouche qui présente une très grande diversité de phénotypes et qui est considérée comme un organisme modèle en génétique.

On croise des drosophiles de lignées pures : un mâle à abdomen rayé et au thorax dépourvu de soies et une femelle dont l’abdomen est uni et le thorax porte des soies.

Toutes les drosophiles obtenues en première génération F1 ont l’abdomen uni et le thorax portant des soies.

On croise une femelle F1 avec un mâle rayé au thorax dépourvu de soies.

On obtient à la génération suivante Fʹ2 :

– 38 % d’individus à l’abdomen uni et au thorax portant des soies ;

– 12 % d’individus à l’abdomen uni et au thorax sans soies ;

– 11 % d’individus à l’abdomen rayé et au thorax portant des soies ;

– 39 % d’individus à l’abdomen rayé et au thorax sans soies.

Pour chacune de ces affirmations, indiquez si elle est vraie (V) ou fausse (F).

a. Les pourcentages d’individus F'2 présentant un phénotype recombiné sont très inférieurs aux pourcentages d’individus présentant un phénotype parental. Cela montre la non-équiprobabilité des gamètes émis par la femelle F1.

b. Les allèles codant les caractères : thorax portant des soies, et abdomen rayé, sont dominants.

c. Les gènes codant les phénotypes étudiés sont portés par une paire de chromosomes homologues. On dit que ces gènes sont liés.

d. Le phénomène rare mis en évidence par les résultats du « croisement-test » est appelé crossing-over, c’est-à-dire l’échange de portions de chromatides sœurs lors de la deuxième division de méiose.